Depuis des années, les armées intègrent officiellement à leurs doctrines et leurs pratiques des considérations environnementales. Est-ce une évolution à prendre au sérieux, quand on connaît les destructions qu’elles occasionnent ? Nous en parlons avec Adrien Estève, auteur de « Guerre et écologie ».
La plus grosse porcherie de France a été condamnée jeudi 29 juin par le tribunal de Brest pour avoir déversé des milliers de litres de lisier dans une rivière de la côte bretonne. À l’amende s’ajoute notamment l’interdiction de demander des aides publiques pendant un an.
Dans son nouveau rapport annuel, le Haut Conseil pour le climat estime que les politiques publiques françaises ne sont toujours pas à la hauteur de l’urgence climatique et sont socialement injustes. Le rythme de baisse des émissions du pays doit presque doubler.
Six personnes ont été placées en garde à vue, mercredi, accusées d’avoir organisé une manifestation interdite. Parmi eux, des porte-parole des Soulèvements de la terre et de Bassines non merci, mais aussi deux responsables de la Confédération paysanne. Deux autres syndicalistes étaient convoqués en audition libre.
Les membres de la commission environnement ont majoritairement rejeté mardi 28 juin le règlement sur la restauration de la nature, pierre angulaire de l’Europe en faveur de la biodiversité. Ce vote alerte sur le recul de l’écologie à Bruxelles, sous la pression de la droite et de l’extrême droite.
Vingt-six Ougandais et cinq associations ont lancé mardi 27 juin, devant la justice française, une action en réparation contre TotalEnergies, visant des violations des droits humains dues à un mégaprojet pétrolier. Une première pour une entreprise fossile.
L’industriel français a contaminé l’eau potable de milliers de personnes et fait d’innombrables victimes. Un lanceur d’alerte dénonce ses mensonges et ses stratégies pour échapper à de nouvelles indemnisations. Dans le New Hampshire, les juges conservateurs ont jusqu’ici laissé faire.
Vingt-deux personnes ont été placées en garde à vue cette semaine dans l’enquête sur l’action contre la cimenterie de Bouc-Bel-Air et dans celle sur les affrontements à Sainte-Soline. La conduite des interrogatoires par des policiers antiterroristes et les nuits passées dans les geôles de locaux de Levallois interrogent.
Les 22 et 23 juin se tient à Paris le sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Souhaité par Emmanuel Macron, il vise à intégrer le climat à l’architecture financière internationale. Mais son programme fait la part belle aux dirigeants autoritaires et au secteur privé.
Alors que le gouvernement a prononcé la dissolution des Soulèvements de la Terre, Mediapart réunit, avec Attac et 350.org, des figures de l’activisme climatique mondial et du syndicalisme. Comment concilier impératif écologique et social dans le monde ? Comment éviter que la transition écologique ne creuse encore les inégalités ?
Après la dissolution mercredi du mouvement écologiste prononcée par le gouvernement, et une vague d’arrestations de militants la veille, la gauche fustige une atteinte grave aux libertés publiques, symbole du déni du gouvernement en matière climatique.
L’étude montre qu’il n’y a tout simplement pas assez d’eau pour remplir les trente mégabassines programmées dans la Vienne. Mais la préfecture ne « valide pas » ce constat objectif car les impacts socio-économiques ne sont pas pris en compte. Un raisonnement par l’absurde qui sape un travail scientifique inédit.
En amont de la mobilisation organisée le week-end dernier, le ministère de l’intérieur a pris des décisions visant 107 militants étrangers. Parmi eux se trouvait un Français, présenté à tort comme un Italien. La police l’a reconduit de l’autre côté de la frontière au même titre que ses camarades.
Une proposition de loi examinée mercredi 21 juin à l’Assemblée nationale affaiblit les objectifs de « zéro artificialisation nette », pourtant votée dans la loi « climat et résilience ». Le lobby des collectivités locales tente depuis deux ans de torpiller ces mesures.
Les opposants à l’autoroute Toulouse-Castres ont déposé lundi un recours juridique pour obtenir l’annulation de ce projet qu’ils jugent illégal. Ils demandent la suspension des travaux en attendant le jugement. Le mouvement annonce qu’il va aussi poursuivre la lutte sur le terrain.
Le gouvernement a prononcé mercredi la dissolution de ce mouvement écologiste. Il n’est pourtant pas la cause mais la conséquence d’une colère qui atteint son paroxysme. Cette mesure est une erreur démocratique et une absurdité politique.