À la maintenance de la RATP, une grève invisible depuis deux mois
Une bonne partie des personnels chargés de la réparation des trains se sont lancés dans des grèves perlées fin octobre, afin d’obtenir une meilleure rémunération. Le mouvement participe à la dégradation du service des transports franciliens, mais la direction de l’entreprise n’est pas très réceptive.
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DesDes heures de grève qui s’accumulent, des réunions entre syndicats et direction envahies, des fumigènes et des slogans qui s’introduisent jusque dans le cœur de la maison mère. Depuis la fin octobre, les mainteneurs de la RATP, chargés de l’entretien et de la réparation des trains, se mobilisent pour obtenir de meilleures rémunérations. Leurs salaires font partie des plus bas de la régie. « On est la dernière roue du carrosse, mais sans nous, la RATP ne roule pas », lance Ronald, mécanicien à l’atelier de Saint-Ouen, prêt à continuer la grève jusqu’à l’obtention d’avancées salariales concrètes.