La grève dans les raffineries en octobre a été le premier signal : dans les entreprises, les mobilisations pour réclamer une meilleure rémunération ont repris, comme chaque fin d'année, quand démarrent les négociations annuelles obligatoires. Avec une inflation dépassant les 6 %, les luttes des salariés ne sont que plus aiguës.
Devant les portes de la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, les grévistes ont été rejoints par des enseignants et des salariés d’autres entreprises havraises. Un peu plus loin, chez Exxon, le doute commence à poindre après trois semaines d’arrêt de travail.
Une majorité des ouvriers de la plateforme logistique de Gennevilliers sont en grève depuis le 17 octobre, à 21 h 30. Ils réclament une hausse des salaires, mais le leader français de la logistique ne souhaite pas avancer les négociations.
Un mouvement social touche depuis plus d’un mois la Philharmonie de Paris. Des personnels d’un sous-traitant réclament de meilleures conditions salariales. Les négociations sont au point mort et les contrats de trois précaires ayant participé à la contestation n’ont pas été renouvelés.
Après un premier week-end de grève remarqué, les contrôleurs SNCF menacent de remettre le couvert pour les fêtes de fin d’année si la direction n’accède pas à leurs demandes. Parti d’un collectif « apolitique », ce mouvement déborde les organisations syndicales.
Démarré le 14 novembre, le conflit social chez le géant français du médicament touche désormais une quinzaine de sites. Reportage à Montpellier, où les « petits salaires » de l’entreprise sont mobilisés pour une hausse des rémunérations.
Une dizaine d’employées de Domidom, filiale du groupe Orpea, ont fait 45 jours de grève pour obtenir de meilleures conditions de travail et des revalorisations salariales. Les avancées qu’elles ont obtenues vont bénéficier à près de neuf cents salariées de l’entreprise en France.
Une bonne partie des personnels chargés de la réparation des trains se sont lancés dans des grèves perlées fin octobre, afin d’obtenir une meilleure rémunération. Le mouvement participe à la dégradation du service des transports franciliens, mais la direction de l’entreprise n’est pas très réceptive.
Au moins un train sur trois va être annulé pour le premier week-end des vacances de fin d’année, en raison de la mobilisation d’un collectif national des chefs de bord, qui maintient une vraie distance avec les syndicats. L’entreprise a annoncé qu’elle remboursera deux fois le prix des billets annulés.
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