La commission européenne s’attaque à de sacrés symboles. En annonçant ce mercredi qu’il ouvrait trois enquêtes approfondies, portant sur les accords fiscaux existant entre Apple et l’Irlande, Starbucks et les Pays-Bas, et la filiale financière de Fiat et le Luxembourg, le commissaire européen chargé de la concurrence Joaquin Almunia vise juste. La commission cherche à vérifier si « les grandes multinationales paient leur juste part d'impôt ». Une question brûlante, que nous posions encore tout récemment, à l’occasion des élections européennes, tant l’Union européenne ressemble à un paradis fiscal pour les entreprises sachant jongler entre les régimes fiscaux de chaque pays.
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