Benjamin Coriat: «L’âge de l’anthropocène, c’est celui du retour aux biens communs»
La pandémie de Covid-19 traduit l’entrée brutale dans l’ère de l’anthropocène, celle des grandes ruptures marquées par les changements climatiques et les risques sanitaires à échelle mondiale. De nouvelles politiques publiques s’imposent pour l’économiste Benjamin Coriat.
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Jamais l’humanité n’avait connu un tel événement : quelque quatre milliards de personnes dans le monde se sont retrouvées en même temps placées en confinement. Il y avait eu plusieurs alertes par le passé : le VIH, le Sars, Ebola. Mais avec la pandémie de Covid-19, nous entrons dans une nouvelle ère, prévient l’économiste Benjamin Coriat. Dans une longue tribune publiée sur le blog des Économistes atterrés, il alerte sur les menaces nouvelles qui pèsent sur l’humanité. L’anthropocène, ou plutôt le « capitalocène » comme il l’écrit, qui a conduit à une destruction massive de la planète par un système économique à la recherche du profit à court terme, expose l’ensemble de la planète aux risques de changement climatique mais aussi de pandémies et d’épidémies à répétition.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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