La ministre des affaires étrangères ne cesse de s'embourber dans le dossier tunisien: après avoir proposé l'aide de la police française au régime de Ben Ali, elle a admis avoir bénéficié du jet d'un homme d'affaires proche de l'ancien régime, lors de ses vacances de Noël. Ses explications ne manquent pas de piquant.
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MichèleMichèle Alliot-Marie a la mémoire qui flanche. Du moins quand elle évoque la Tunisie. Mi-janvier, elle s'était déjà lancée dans une douteuse opération de justification pour avoir proposé les services de la police française au régime de Ben Ali, trois jours avant sa chute. Cette fois, la ministre des affaires étrangères a carrément réécrit l'histoire de la révolution tunisienne, pour mieux se défendre des dernières révélations sur ses vacances de fin d'année.