Calais, au centre de la crise migratoire Reportage

«Liz», cette Anglaise qui porte secours aux enfants isolés à Calais

Dans la « jungle », tout le monde connaît Liz Clegg. Arrivée ici à l'été 2015, elle prend soin nuit et jour d'une quinzaine d'enfants afghans seuls, perturbés par l'exil, le voyage et la vie dans cet immense bidonville aujourd'hui en partie démantelé. À Calais, parmi les bénévoles qui s'occupent des migrants, 80 % sont britanniques.

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Calais, envoyée spéciale. - Ils s'accrochent à son bras, lui attrapent le cou. « Liz, Liz ! » Alors qu'elle est occupée à parler, ils la poussent, une fois, cinq fois, six fois. Comme s'il fallait qu'elle s'intéresse à eux, et rien qu'à eux. Elle continue sa conversation, indifférente au chaos d'enfants qui l'entoure. Parfois surjoue la mère de famille exaspérée, lâche quelques gros mots – « Don't be fucking crazy ! » – mais on ne la voit jamais se fâcher vraiment. Liz Clegg, ancienne pompière de 50 ans sous une crinière à la Janis Joplin, qu'on verrait bien dans un film de Ken Loach avec sa voix rauque, ses mitaines et ses cigarettes roulées, s'occupe d'une quinzaine d'enfants afghans seuls, âgés pour la plupart de 10 à 12 ans, perturbés par l'exil, le voyage et la vie dans la « jungle » de Calais.

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