Le droit d’asile sous les coups de boutoir des candidats de droite et d’extrême droite
Pour mieux « contrôler l’immigration », des candidats comme Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou Éric Zemmour promettent de « réformer » le droit d’asile. En réalité, il s’agit de maintenir les exilés toujours plus loin, dans une logique d’externalisation des procédures.
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IlIl suffit d’ausculter les programmes des candidat·es à l’élection présidentielle pour se rendre compte de l’importance donnée aux questions liées à l’immigration. Surtout à droite. Le droit d’asile, qui permet d’octroyer une protection à des personnes fuyant une zone de conflit ou redoutant des persécutions dans leur pays d’origine, n’a jamais autant été remis en question. La notion de « frontières » est dans toutes les bouches ou presque : il faudrait les « renforcer » ou les « protéger ».