« Droit dans ses bottes » comme l’était Juppé en 1995, Fillon a voulu démontrer à son camp qu’il n’y avait pas d’autre choix possible : ce sera lui et personne d’autre. Qui dit plan B dit « plan Bérézina », assure-t-il.
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Il y eut la minute de contrition. « J’ai commis une erreur, je le regrette profondément et je présente mes excuses aux Français », a expliqué lundi 6 février François Fillon à l'occasion de cette conférence de presse convoquée comme un ultime exercice de sauvetage. Une erreur relative d'ailleurs, a aussitôt tempéré celui qui, « avec une énergie décuplée », est plus que jamais candidat de la droite à l'élection présidentielle. Car François Fillon, pour qui tout cela « est légal » (la justice le dira), s'interroge toujours sur la réalité de la question éthique et morale posée par les emplois familiaux présumés fictifs de sa femme et de ses enfants : « C’est aux Français de décider », tranche-t-il. Tout juste consent-il à noter que « cette pratique est désormais rejetée » et qu'il a sans doute « mis un peu de temps à comprendre les évolutions de la société ».
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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