La catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) du 12 juillet 2013 serait bien due à un défaut d'entretien du matériel. Le constat des experts judiciaires est accablant pour les services de maintenance de la SNCF, selon les rapports d'expertise ferroviaire et métallurgique commandés par les juges d'instruction, dévoilés par Le Figaro dimanche soir et que nous avons également consultés. Le procureur d’Évry doit rendre publiques ces conclusions ce lundi.
En début de soirée, la SNCF et RFF (Réseau ferré de France) ont réfuté, dans un communiqué, « tout état de délabrement du réseau à Brétigny comme ailleurs ». Rappelant que « dès les premières heures, la SNCF, en plein accord avec RFF, a assumé d'emblée sa responsabilité dans l'accident », l'entreprise de transport demande « la plus grande prudence dans l'interprétation » de ces rapports, qui feront « l'objet d'un débat contradictoire dans le cadre du débat judiciaire ». « La sécurité est la priorité absolue du système ferroviaire français », dit encore la SNCF, avant de détailler les mesures mises en place depuis le drame de Brétigny. Les deux présidents de RFF et de la SNCF vont s'exprimer devant la presse lundi à 17 heures.
Catastrophe SNCF à Brétigny: un «délabrement jamais vu»
La catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) du 12 juillet 2013 serait bien due à un défaut d'entretien du matériel. Le constat des experts judiciaires est accablant pour les services de maintenance de la SNCF, selon les rapports d'expertise ferroviaire et métallurgique commandés par les juges d'instruction, dévoilés par Le Figaro dimanche soir et que nous avons également consultés. Le procureur d’Évry doit rendre ces conclusions publiques ce lundi.
7 juillet 2014 à 09h17