Après cinq ans de relations tendues avec l'État, les associations qui luttent contre le mal-logement se veulent confiantes et vigilantes. A l'image de l'association Droit au logement (DAL) : « Désormais, ils ne peuvent plus se défausser sur l’État puisque l’État, c’est eux. »
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
AuAu lendemain du 6 mai, c'est « une nouvelle étape qui s’ouvre, annonce d'emblée le président de la Confédération nationale du logement (CNL), Serge Incerti Formentini, avant d'ajouter : « Mais sans illusion. » Après « cinq ans d’austérité et de sacrifices qui ont plongé notre pays dans une crise du logement catastrophique », les associations qui luttent contre le mal-logement se félicitent unaniment de la victoire de François Hollande. Pour autant, toutes entendent rester vigilantes sur les nombreuses promesses avancées durant la campagne. Le 1er février, celui qui était encore le candidat du PS s’était en effet engagé sur un certain nombre de mesures en signant le “Contrat social pour une nouvelle politique du logement” de la Fondation Abbé Pierre.