Affaire Darmanin: la dérive ultime du clientélisme à la française

Au-delà de sa dimension pénale, l’affaire Darmanin est le fruit d’une conception très française des rapports entre politiques et administrés. Pour Mediapart, des élus et anciens ministres reviennent sur les interventions en faveur d’un logement, un emploi ou une allocation, et leurs frontières avec le clientélisme. L’ex-ministre de l’économie Michel Sapin met en garde : « On ne peut jouer de ces lettres pour obtenir des faveurs. »

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L’affaire Darmanin ne naît pas de nulle part. Au-delà du caractère possiblement délictuel des actes de l’actuel ministre du budget, elle est aussi le fruit de l’histoire des rapports ambigus que les élus entretiennent souvent avec leurs administrés, par un échange qui n’a même pas besoin d’être verbalisé tant il tombe sous le sens : je vous rends un service (une lettre de soutien pour un logement social, un emploi ou encore un contentieux fiscal) mais en échange, ne m’oubliez pas aux prochaines élections. Cette pratique porte un nom : le clientélisme.

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