Ce n’est pas le début, mais cela continue, encore et encore… Depuis le mois d’août, de l’Europe à l’Océanie, la social-démocratie a subi défaite sur défaite électorale. Les scrutins législatifs organisés en Norvège (11 septembre), en Nouvelle-Zélande (23 septembre) et en Allemagne (24 septembre) lui ont été défavorables. Aucun d’entre eux, il est vrai, n’a débouché sur les catastrophes industrielles enregistrées en Islande, aux Pays-Bas et en France, quelques années après la Grèce. Mais si le spectre de l’effondrement a été conjuré, le retour ou la prolongation du séjour dans l’opposition sont les issues connues ou probables des négociations pour la formation des nouveaux gouvernements. Et la série noire n’est pas près de s’arrêter. Le scrutin autrichien du 15 octobre s’annonce difficile pour le SPÖ, tandis que la social-démocratie hongroise est en pleine crise interne, à quelques mois des élections qui l’opposeront à Viktor Orbán.
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