Dissous, le Bastion social se reconstitue sous de nouvelles identités

Dissous en 2019, le Bastion social, groupuscule d’extrême droite violent, s’est renforcé, passant de six à une quinzaine d’antennes locales. Une procédure judiciaire est en cours pour « reconstitution de groupement dissous ». Révélations.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Le 24 avril 2019, le Bastion social, groupuscule d’extrême droite violent, est officiellement dissous par décret. Sur les réseaux sociaux du mouvement – décliné localement dans une demi-douzaine de villes françaises –, cette dissolution imposée par le gouvernement semble être accueillie avec une certaine résignation. Pourtant, à l’époque, les services de renseignement notent que certains messages plus ambigus sous-entendent qu’une partie des troupes pourraient poursuivre le combat sous d’autres couleurs. Ses membres avaient d’ailleurs glissé une allusion en ce sens dans leur communiqué actant la dissolution : « Un outil peut défaillir, mais la cause qui l’anime reste intacte et trouve toujours de nouveaux moyens de s’exprimer. »

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal