Gauche(s)

L’antisémitisme, fléau et piège de campagne

L’indifférence ou la complaisance d’une partie de la gauche vis-à-vis de l’antisémitisme n’est pas un problème résiduel. Mais il sert, en cette période électorale, à donner à l’extrême droite un blanc-seing de respectabilité et aux classes favorisées un prétexte pour rejeter un projet de société transformateur.

Joseph Confavreux

Comment en est-on arrivé à ce que la question antisémite prenne une telle place dans une campagne législative ? Pourquoi un homme comme Serge Klarsfeld peut-il défendre un vote pour le Rassemblement national (RN), dont l’un des fondateurs, Léon Gaultier, appartenait à la Waffen-SS ? Aurait-on pu imaginer un jour un député RN, en l’occurrence Franck Allisio, oser dire qu’il redoute des « pogroms » contre les juifs si la gauche parvenait au pouvoir ?

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter