Il a d’abord été question d’« agitateurs professionnels », qui n’avaient pas grand-chose à voir avec des étudiants. Dès les premiers blocages d’université, le premier ministre, suivi par l’ensemble de son gouvernement, est monté au créneau pour dénoncer la « très forte mainmise de l’extrême gauche sur ces mouvements ». Les relais parlementaires, en tête desquels le député La République en marche (LREM) Gabriel Attal, rapporteur de la réforme d’accès à l’enseignement supérieur, ont rapidement emboîté le pas et fait évoluer le discours, renvoyant dos à dos les grévistes « animés d’un esprit bobo et égoïste » et les étudiants opposés aux blocages.
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