La standing ovation collera à la peau de la maire de Paris jusqu’à la fin de son mandat. Le 24 juillet, en pleine séance, le conseil municipal se lève pour applaudir et soutenir l’adjoint à la culture démissionnaire Christophe Girard, critiqué pour sa proximité avec l’écrivain Gabriel Matzneff, lequel est visé par une enquête pour « viols sur mineur » de moins de 15 ans. L’ovation, déclenchée par le préfet de police de Paris Didier Lallement, place la maire dans une nasse politique : quelques semaines plus tard, l’élu sera lui-même visé par une enquête judiciaire pour « viol par personne ayant autorité », après une enquête du New York Times, que M. Girard conteste fermement.
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