Flash-back vers le 1er Mai 2002, après le séisme dû à la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle face à Jacques Chirac. Rues et boulevards autour de la place de la République, à Paris, débordent d’une foule qui se dresse contre le Front national, pour la première fois de l’Histoire dans une telle position électorale. Plus loin, sur la place de la Bastille, des drapeaux et des fanions de grandes organisations syndicales se mêlent aux plus de 400 000 personnes qui scandent leur refus de voir le leader de l’extrême droite arriver au pouvoir suprême. Ils sont au bas mot 1,3 million à investir les rues ainsi en France. L’unité d’une population, mais pas d’un monde syndical déchiré puisque, à l'époque, aucun mot d’ordre commun n’avait pu être trouvé.
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