Jugeant qu’elle portait « atteinte aux principes fondateurs du procès criminel », le Conseil d’État a suspendu, vendredi, l’ordonnance prise par Éric Dupond-Moretti et signée par le président de la République le 18 novembre, qui autorisait la comparution des accusés par visioconférence dans la dernière phase de leurs procès d’assises. L’ordonnance avait été concoctée « sur mesure » par le garde des Sceaux et sa direction des affaires criminelles et des grâces, pour faire face à la défection d’un accusé, malade du Covid, au procès des attentats de janvier 2015.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous