D’un PS à l'autre, Macron écartèle les socialistes
Rentrée atomisée au PS. Tandis que le parti ouvre ce vendredi son université d’été à La Rochelle, les frondeurs et l’aile droite ont auparavant organisé des rendez-vous distincts. Ils défendent des lignes désormais irréconciliables. Et Cambadélis se borne au milieu à parler avenir stratégique. Reportage.
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Léognan (Gironde), Marennes et La Rochelle (Charente-Maritime), de nos envoyés spéciaux.- Il s'est essayé à l'optimisme, l'espace de trente secondes. Lors de sa conférence de presse d'ouverture des universités d'été de La Rochelle, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé que « si l'on compare à l'année passée, la situation est, si ce n'est meilleure, en tout cas positive ». Mais son naturel crépusculaire, comme la réalité de la rentrée politique socialiste, l'ont vite rattrapé. « Cette rentrée est d'une extrême gravité », a-t-il longuement développé, entre « le terrorisme qui va peser lourdement sur les années à venir » et « la pression migratoire jamais démentie qui va durer ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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