La tête dans les murs (3/4)

Des malades «difficiles» que l'enfermement à vie menace

Au meurtre d'un étudiant par un patient schizophrène à Grenoble, Nicolas Sarkozy a répondu, fin 2008, par la multiplication des unités pour malades difficiles (UMD). C'est dans ces lieux d'exception qu'échouent les personnes dont les prisons et les hôpitaux psychiatriques ne veulent plus. Avec la mise en place des nouveaux centres post-peine, le spectre de l'enfermement à vie des indésirables prend forme.

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L'auteur du double meurtre des infirmières de Pau, Romain Dupuy, est interné à l'unité pour malades difficiles (UMD) de Cadillac, près de Bordeaux. Pour combien de temps? Le «schizophrène paranoïde» qui, en novembre 2008, a poignardé un étudiant à Grenoble après s'être échappé de l'hôpital Saint-Égrève avait séjourné pendant plus de trois ans à l'UMD de Sarreguemines en Moselle. Aurait-il dû y rester?

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