Le retour de Manuel Valls, symptôme d’un climat délétère
À un an de la présidentielle, Manuel Valls quitte Barcelone pour renouer avec la vie politique française. Fort de ses crispations identitaires, de son aptitude à se couler dans l’agenda idéologique de l’extrême droite et de son absence totale de cohérence, l’ancien premier ministre s’inscrit parfaitement dans l’air du temps.
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Il y a des responsables politiques qui font des choix et qui s’y tiennent. Et puis, il y a Manuel Valls. Beaucoup de choses ont été écrites sur le passage à Beauvau puis à Matignon de l’ancien socialiste : son démantèlement minutieux de la gauche plurielle, ses crispations identitaires, ses coups de menton sécuritaires, ses revirements, son usage immodéré du 49-3 et ses innombrables expressions incendiaires – sur les Roms qui auraient « vocation à retourner en Roumanie ou en Bulgarie », sur la « guerre de civilisation », la « culture de l’excuse » ou la « société de l’assistanat » – qui ont rendu insupportable le simple fait de l’entendre dire qu’il est « de gauche et fier de l’être ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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