La cour d’assises spéciale ouvre cette semaine le chapitre de l’approvisionnement d’armes d’Amedy Coulibaly qui embarrasse les services de l’État. Les armes proviennent du trafic de deux indicateurs qui rendaient compte à la gendarmerie et à la police. Mediapart dévoile les « rapports de contact » de la gendarmerie avec l’un d'eux.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
L’ÉtatL’État français porte-t-il une part de responsabilité dans les attentats de Paris de janvier 2015 ? La question a de quoi faire sursauter, mais elle a déjà émergé ponctuellement devant la cour d’assises spéciale de Paris, s’agissant des défaillances des services de renseignement, de l’arrêt malencontreux des surveillances des suspects, ou encore de la lenteur à diffuser le portrait-robot d'Amedy Coulibaly après son identification à Montrouge.