Tout au long de la journée de samedi, un calme lourd régnait autour des lieux touchés par les attentats. Des passants hébétés essayaient de comprendre, tandis que la capitale tournait au ralenti. Écoles, marchés, et de nombreux magasins sont restés fermés. Récit en images.
Joseph Confavreux a reçu Olivier Roy, directeur de recherche au CNRS, professeur à l'Institut universitaire européen de Florence et spécialiste de l'Islam.
La France est en guerre depuis plus de quatre ans, sans stratégie, avec peu de moyens et de piètres résultats. Le fait d’avoir affaire à des fanatiques prêts à se faire exploser dans Paris en tuant un maximum de personnes n’absout pas de ses propres inconséquences.
Un millier de personnes se sont rassemblées samedi à Lille, place de la République, une petite heure, en réaction aux attentats de la soirée du vendredi 13 novembre à Paris. Un groupuscule d'extrême droite a tenté de passer en force, peu de temps après le début du rassemblement, mais s'est fait repousser par la foule, au son de « dehors les fachos ».
Place Kléber, autour de la statue du général révolutionnaire, une centaine de personnes sont venues se recueillir spontanément dans le calme et l’émotion de ce samedi 14 novembre. Les passant s’arrêtent, restent quelques temps, puis s’en vont. Propos recueillis par Antoine Magallon, Théau Monnet et Nicolas Serve.
Qui sont les commandos entraînés qui ont commis les attentats du vendredi 13 novembre à Paris ? Pourquoi visent-ils en priorité la France ? Éléments de réponse avec le spécialiste du djihadisme David Thomson.
23 heures, vendredi 13 novembre. François Hollande annonce la fermeture des frontières tandis que le sang coule à Paris. Un peu plus de deux heures après la décision présidentielle, à plus de 400 km de là, le pont reliant Strasbourg à Kehl, la France à l’Allemagne, se referme. Propos recueillis par Alexandre Rousset et Annika Will.
Au moins quatre-vingts victimes au Bataclan, des terrasses de restaurant mitraillées, des explosions meurtrières aux abords du Stade de France… La série d'attentats qui a frappé le centre de la capitale et Saint-Denis a fait plus de cent vingt victimes, bilan non définitif. Un choc collectif, partagé en direct sur les réseaux sociaux. La France est placée en état d'urgence, et ses frontières fermées. Récit.
C'est un véritable massacre qui a été commis à Paris, vendredi soir, dans une série d'attentats qui ont frappé une demi-douzaine de lieux du centre de la capitale et le Stade de France. Selon un bilan provisoire de la Mairie de Paris, 112 personnes ont été tuées dans l'agglomération dont 70 à l'intérieur de la salle de spectacle du Bataclan où la BRI a donné l'assaut pour mettre fin à une prise d'otages. Hollande déclare « l'état d'urgence » et décide de la fermeture des frontières.
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