« Molenbeekistan », « nid de djihadistes »… Depuis les attentats de Paris, Molenbeek, commune de Bruxelles, est sous les feux de l'actualité, considérée comme la plateforme du terrorisme européen. Plongée dans ce quartier qui a sombré et où l'Arabie saoudite a massivement financé l'émergence d'un islam wahhabite.
Nous avons reconstitué la liste des 130 victimes des attentats dont les identités ont été rendues publiques par des proches ou des amis sur des sites web, des médias ou des réseaux sociaux, ainsi que lors de la cérémonie d'hommage du 27 novembre aux Invalides, pendant laquelle 129 noms ont été prononcés.
Des armes à feu au fichier des passagers aériens : revue des principaux points discutés lors de la réunion extraordinaire des ministres de l’intérieur et de la justice, à Bruxelles. Au-delà des déclarations, peu d’engagements se sont concrétisés au niveau européen, depuis les attentats de Paris et Montrouge de janvier.
Les services de sécurité ont dû exfiltrer en catastrophe, vendredi soir, Manuel Valls de son domicile du XIe arrondissement. Après les premières attaques, les terroristes venaient de faire feu à trois cents mètres de son immeuble.
Depuis le 14 novembre 2015, la France vit sous le régime de l'état d'urgence. Un état d'urgence dont le gouvernement Philippe a prévu de transcrire les principales mesures d’exception dans le droit commun. Retrouvez ici nos enquêtes, débats et reportages.
Avant les attentats de 2015, Paris avait connu des poseurs de bombes en série en 1986 et 1995. Quelques mots identiques étaient employés. Des polémiques similaires étaient nées. Mais les réponses politiques avaient largement différé. Rappel historique.
Failles des services de renseignements, laxisme politique face à l’islamisme, État impuissant à cause d’une gouvernance trop complexe… La Belgique essuie depuis une semaine une volée de critiques à l’international. Certains prédisent déjà une « nouvelle affaire Dutroux ». En réaction, le gouvernement de Charles Michel a encore durci l’arsenal de mesures antiterroristes.
Recherché dans l’Europe entière après les attentats du 13 novembre à Paris, dont il était considéré comme le commanditaire, le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud a été tué lors de l’assaut de Saint-Denis mercredi matin, a annoncé le parquet de Paris.
Les remarques ou incidents islamophobes se multiplient. Au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), le téléphone ne cesse de sonner. Parmi les témoignages, plusieurs personnes ayant subi des perquisitions ou assignées à résidence sans comprendre pourquoi.
François Hollande veut étendre la déchéance de nationalité – jusqu’ici réservée aux naturalisés français ayant une autre nationalité – aux terroristes nés français. Il entend aussi interdire aux djihadistes ayant une double nationalité de revenir sur notre territoire, en contradiction avec la CEDH.
Entretien avec Bastien François, spécialiste de la Constitution et des institutions: «Si on inscrit dans la Constitution qu’on peut déroger aux droits fondamentaux, on crée un état d’urgence permanent», dit-il.
Alors que l’union nationale voulue par François Hollande anesthésie les discours politiques à gauche, la CGT s’est fendue mercredi 18 novembre d’un communiqué critique sur la politique menée par le gouvernement depuis les attaques à Paris. Taxé d’angélisme, Philippe Martinez, premier secrétaire de la centrale cégétiste, s’explique.
Les députés ont approuvé massivement, par 551 voix contre 6, le projet de loi prolongeant et réformant l'état d'urgence. Le parquet de Paris a annoncé jeudi qu'Abdelhamid Abaaoud, suspecté d'avoir organisé les attentats de Paris, avait été tué lors de l'opération de police de mercredi à Saint-Denis. À l'ONU, la Russie propose un projet de résolution autorisant une campagne militaire internationale contre le groupe État islamique, concurrente de celle que la France souhaite faire adopter.
Mis en difficulté en Syrie et en Irak, l'État islamique se fait plus présent en Europe, de Londres à Manchester, de Berlin aux Champs-Élysées, mais aussi à Istanbul, en Inde, en Afghanistan et au Pakistan. Tous nos articles : reportages, enquêtes et analyses.
Régime d'exception, l'état d'urgence n'a été appliqué que deux fois en dehors des événements de la guerre d'Algérie : en 1984 pour la Nouvelle-Calédonie et en 2005 à la suite des émeutes dans les banlieues. Le chef de l'État envisage sa mise en place pour trois mois.
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