Au Nigéria, Yahaya Aminu Sharif risque la peine de mort pour blasphème
Le cas du jeune artiste, arrêté après la diffusion d’une chanson sur WhatsApp, a fait l’objet d’une réprobation internationale assortie de pressions. L’affaire sera à nouveau jugée cet automne par la Cour suprême du Nigéria.
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L’avocatL’avocat nigérian Kola Alapinni n’a eu que quelques jours pour stopper l’exécution par pendaison de son jeune client, Yahaya Aminu Sharif, condamné à mort le 10 août 2020 en raison d’une chanson jugée blasphématoire. « Son exécution aurait dû avoir lieu début septembre 2020. L’affaire devait être réglée rapidement pour rester secrète,nous explique Kola Alapinni. J’ai immédiatement contacté un média nigérian. Dans les heures qui ont suivi la publication de cette information, il y a eu un véritable tollé dans le pays, ce qui nous a aidé à déposer des recours. »