La Grèce au temps de Syriza Analyse

Pourquoi Hollande veut garder la Grèce dans la zone euro

Le président français répète depuis son élection qu’il est opposé à un « Grexit ». Non pas en raison des risques économiques – « Les marchés ont banalisé la question grecque », explique à Mediapart Michel Sapin – mais pour ne pas être un des fossoyeurs du projet européen et pour des raisons géopolitiques.

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La France ne veut pas d’un “Grexit”. Ces derniers jours, elle multiplie les initiatives diplomatiques pour l’éviter : Angela Merkel était à Paris lundi soir pour permettre la reprise des négociations ; Michel Sapin est parti jeudi à Francfort pour rencontrer Wolfgang Schäuble et, selon plusieurs sources confirmant une information du Guardian, la France a dépêché plusieurs hauts fonctionnaires auprès du nouveau ministre grec des finances Euclide Tsakalotos pour préparer les mesures que la Grèce doit présenter à ses créanciers. « On ne ménage pas notre peine et on le fera jusqu’au bout », explique-t-on à l’Élysée. « Nous parlons à tout le monde », dit le ministre français des finances.

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