Proche et Moyen-Orient Entretien

Face aux militaires, la presse égyptienne est toujours désarmée

Fathy Abo Hattab dirige la rédaction du premier quotidien privé égyptien, Al Masri al Youm, créé en 2004, qui emploie 550 salariés et diffuse chaque jour entre 300 000 et 500 000 exemplaires. Il livre son regard sur les difficultés constantes d’accès à l’information en Égypte, le régime de fer de l’armée et la répression sanglante exercée par le pouvoir militaire contre les Frères musulmans.

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Après la répression du mois d'août dernier menée par la police et les militaires à l'encontre des Frères musulmans, les médias islamistes ont été fermés, les médias d'État ont lancé une propagande “anti-terroriste” et les rares médias privés qui tentent encore de faire du journalisme sans propagande dans ce pays clivé paraissent désemparés. Tour d'horizon avec Fathy Abo Hattab, directeur général du plus grand quotidien égyptien, Al Masri al Youm, qui, en dépit de sa création récente, s'est imposé comme le premier quotidien égyptien, et dépasse, pendant les jours de semaine, les ventes du quotidien historique, Al Ahram, dont les responsables sont nommés par le Sénat égyptien et qui est considéré comme très proche des positions gouvernementales.

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