La boîte à idées des intellos de Podemos

La dynamique de Podemos ne se serait pas cristallisée sans la rencontre, sur les bancs de l’université, d'intellectuels convaincus de la nécessité d’une nouvelle pensée stratégique pour la gauche. Leur boîte à outils mêle Gramsci, Laclau, Bolivar ou Negri, pour « construire un peuple » de gauche. Au risque d’oublier que la politique n’est pas une affaire de philosophes rois... Une enquête à retrouver dans le n°2 de la Revue du Crieur.

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Íñigo Errejón, numéro deux de Podemos, a publié en mai 2015 un petit livre d’entretiens intitulé Construire le peuple. Malgré l’imminence d’élections générales en Espagne, cruciales pour le mouvement antiaustérité, ce n’est pas un livre de campagne au sens classique du terme, avec son inventaire de promesses à l’attention d’électeurs en quête de réponses pré-mâchées à la crise sociale. Errejón, né en 1983, diplômé en sciences politiques de l’université madrilène de la Complutense en 2006, a préféré publier un dialogue avec Chantal Mouffe. Le travail théorique le plus récent de cette universitaire belge étiquetée « postmarxiste », plutôt méconnue du grand public – surtout en France –, et qui fut la compagne du politologue argentin Ernesto Laclau ( 1935-2014 ), s’est nourri, en particulier, de l’expérience des gauches latino-américaines.

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