Blocus du Yémen: des vidéos prouvent la participation de navires vendus par la France
Pour la première fois, des vidéos montrent que des navires vendus par la France à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis participent au blocus maritime du Yémen, touché par la plus grave crise humanitaire du monde. Premier épisode d’une série de révélations sur l’utilisation des armes françaises dans le monde.
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L'évidence en images. Malgré les enquêtes et la fuite de documents « secret défense », les autorités maintiennent depuis plusieurs mois qu’elles ne savent rien des armes françaises utilisées dans la guerre engagée au Yémen par la coalition d’États sunnites conduite par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ; conflit qui a franchi un nouveau niveau de tension après les frappes de drones contre les installations pétrolières saoudiennes, samedi 14 septembre, revendiquées par les rebelles houthis.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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