Après Renzi, une nouvelle page s’ouvre pour la gauche italienne
Une quarantaine de députés a quitté le Parti démocrate (PD) fin février. Les trois ans de gouvernement Renzi auront fini par fâcher définitivement l’aile gauche du parti qui dirige l’Italie. Dénouement tragique ou espoir pour une reconstruction à gauche ? Militants et députés répondent.
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Rome (Italie), de notre envoyée spéciale.- Elle n’en démord pas. Au sein de la section PD Aurelio Cavalleggeri, dans le XIIIe arrondissement de Rome, Angela Fanara l’assure, « Matteo Renzi aurait pu empêcher tout cela ». Celui qui était à la fois chef du Parti démocrate et chef du gouvernement italien aurait dû faire « de son mieux » pour maintenir tout le monde dans le parti et éviter le départ, fin février, d’une quarantaine de députés de son groupe parlementaire. Maintenir le dialogue, plutôt que se fâcher. « Les divergences qui apparaissent aujourd’hui ont toujours existé au sein du PD. Cette scission montre une fois de plus combien Renzi est un libéral, avec des convictions qui n’ont rien à voir avec la gauche. Toutes les réformes qu’il a mises en place pendant trois ans, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, sont d'inspiration libérale. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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