Au Brésil, l’élection de Bolsonaro serait «pire qu’un retour aux années de plomb»
Pour l’historienne Maud Chirio, l’élection probable de Jair Bolsonaro à la tête du Brésil constitue un péril fasciste sans précédent, et qui ne tombe pas du ciel dans une démocratie fragilisée depuis plusieurs années. Entretien.
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SpécialisteSpécialiste de l’histoire contemporaine du Brésil, Maud Chirio se prépare à assister ce dimanche 28 octobre à la victoire du candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro à l’élection présidentielle. « Si Fernando Haddad [le candidat du parti travailliste (PT) de Lula – ndlr] venait à l’emporter, ce qui apparaît improbable mais encore possible, je crains un coup d’État, les électeurs de Bolsonaro étant appelés à occuper la rue, ce qui veut dire des émeutes, des violences et probablement une intervention militaire rapide. »