Comme bien souvent en Russie, tout commence par de la poésie. Tout à la fin des années 1950, encouragés par le vent de libéralisation qui semble souffler depuis la dénonciation des crimes de Staline en 1956, d’informels cercles de poésie naissent aux marges de l’université. On se passe sous le manteau une revue clandestine (sans doute le premier samizdat) réalisée par Alexandre Guinzbourg. Syntaxis est son titre et elle ne propose que des poèmes. Cela vaudra à Guinzbourg sa première condamnation à deux ans de camp en 1960…
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