En Irak, l’urgence de désamorcer « les bombes de demain »
Haidar est humanitaire, Nakhla directrice d’une école, Souad éducatrice spécialisée, Hassan professeur. Ils sont animés par une urgence : désamorcer « les bombes de demain », ces générations d’enfants contraints de grandir dans l’extrême-violence. Troisième volet de notre série irakienne.
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Bagdad, Bassorah (Irak).– « Ces enfants sont les bombes de demain. » Haidar parle comme si les minutes étaient comptées, avec un débit de mitraillette. Il en oublie que le jour est tombé sur Bagdad, qu’il faut rompre le jeûne du ramadan, avaler une datte fourrée à la noix, arrosée de crème de sésame. Depuis quelques années, il compile la violence, le sang en data. La barbarie de Daech. La vie déglinguée dans les camps. Les manifestations réprimées.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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