Les dessous peu glorieux de la réconciliation France-Rwanda
Après un voyage à Kigali du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, la France et le Rwanda ont entamé une réconciliation diplomatique. Cette annonce souligne le rôle incontournable que joue Claude Guéant, véritable «Monsieur Afrique», et la marginalisation de Bernard Kouchner. Elle met en lumière les efforts faits par Paris pour enterrer le dossier judiciaire du juge Bruguière. Et elle souligne que la France a décidé d'oublier comment le gouvernement rwandais se rend coupable d'exactions et de pillage de richesses dans l'est de la RDC-Congo.
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Après des années de brouille sur fond de différends judiciaires et politiques, la France et le Rwanda sont officiellement sur le terrain de la réconciliation. Selon le communiqué de presse de l'Elysée, publié par l'AFP, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant «s'est rendu ce dimanche à Kigali où il a eu des entretiens avec le président de la République du Rwanda, Paul Kagamé (...) A l'issue de ces entretiens, le président de la République française et son homologue rwandais sont convenus de rétablir des liens diplomatiques entre les deux pays».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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