L’échec de la tentative d’abrogation a marqué la fin d’une bataille politique sur le passage de la retraite à 64 ans. Le mouvement social n’a certes pas obtenu le retrait de la réforme, mais il a brillé par sa capacité à rassembler face à un pouvoir solitaire. Derrière sa victoire en trompe-l’œil, l’exécutif se trouve plongé dans l’inconnu.
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LeLe mouvement social s’achève sur un retrait, mais pas celui espéré. Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) a retiré, jeudi 8 juin, sa proposition d’abrogation de la réforme des retraites, torpillée la veille par la présidente de l’Assemblée nationale. Ce texte était le dernier (mince) espoir auquel s’accrochaient encore des opposant·es à la loi, promulguée mi-avril. Triste ironie après six mois de mobilisation et la promesse, sur les banderoles, de tenir « jusqu’au retrait ».