Passé les polémiques, les maires écolos s’acclimatent à l’exercice du pouvoir
Les nouveaux maires écologistes ont résisté aux tentatives de déstabilisation. À mi-mandat, le dérèglement climatique s’accentuant, leurs politiques de transition sont davantage comprises, même si la vague verte doit encore convertir au-delà des centres urbains.
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TroisTrois ans, est-ce le temps nécessaire pour qu’une idée iconoclaste apparaisse raisonnable ? C’est un peu ce que l’expérience des maires écologistes élus en 2020 permet de jauger, tant certaines de leurs déclarations avaient fait disruption dans la foulée de leur élection. Pour rappel, aux dernières élections municipales, une « vague verte » a déferlé sur une quinzaine de villes – Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Poitiers, Besançon, Tours, Annecy, Colombes… – sur fond de désertion des urnes (l’abstention avait atteint 59 % au second tour).