Contrairement à ce qu’affirme la secrétaire d’État à la citoyenneté dans une récente tribune, la désobéissance civile n’est pas devenue anachronique en France, pas plus qu’elle n’est en contradiction avec les principes républicains. Du moins, si l’on n’a pas de ceux-ci une vision étriquée.
Même s’il a accordé quelques semaines de discussions aux opposants à son projet, le chef de l’État souhaite toujours voir reculer jusqu’à 65 ans l’âge de départ à la retraite. Et l’échéance se rapproche vite.
Sous pression et en proie à des tensions internes, l’Église catholique française s’est livrée lundi à un exercice de transparence très relatif sur les évêques mis en cause dans des dossiers de violences sexuelles. Après chaque scandale, l’institution promet de « tirer les leçons ». En vain.
Avec la multiplication des actions sur les œuvres d’art par des militants pour le climat, les institutions culturelles accentuent leurs protocoles de sécurité. Ces protestations viennent aussi questionner la propre politique environnementale de ces établissements.
Alors que les actions de désobéissance civile montent en puissance, Europe Écologie-Les Verts peine à se faire entendre. Sur fond de luttes internes pour leur congrès, certains s’inquiètent d’une légitimation de la violence, d’autres d’un manque de proximité avec ces mouvements.
Kaki ou chlorophylle ? Hôte de la COP27 du 6 au 18 novembre, l’Égypte s’est lancée dans un vaste programme de réalisations « vertes ». Mais si l’on observe d’un peu plus près le développement du pays, le constat est beaucoup moins vertueux.
Les propos racistes du député RN Grégoire de Fournas ont été unanimement condamnés par les groupes de l’Assemblée nationale, à l’exception de celui d’extrême droite. De Renaissance à la Nupes, en passant par la première ministre, chacun demande une « sanction exemplaire ». Après des mois de « banalisation », « le vernis craque », soulignent plusieurs élus.
Le renouveau militant, vivace à gauche pendant les années Trump, a marqué le pas depuis l’élection de Joe Biden, président en difficulté à l’approche des élections de mi-mandat du 8 novembre. Pendant ce temps, l’extrême droite remporte des victoires politiques et symboliques. Un article à retrouver dans le dernier numéro de la revue « Mouvements ».
Ancien conseiller à Matignon, Nicolas Namias, le nouveau président du groupe bancaire BPCE, est un cas d’école montrant les relations incestueuses qu’entretiennent le monde de la finance et la haute fonction publique dans notre pays.
Que veut obtenir Olaf Scholz vendredi à Pékin, face à un hôte toujours plus autocratique, nationaliste et intraitable sur la question taïwanaise ? Alors qu’un débat fait rage sur la dépendance de l’économie allemande à la Chine, il court le risque d’être cantonné dans un rôle de représentant de commerce.