La diffusion du terme « réfugié » pour désigner les milliers de personnes remontant les routes européennes en quête de sécurité a pour effet d'améliorer la perception que l'opinion publique se fait de ces migrants. Mais cette distinction produit aussi des effets délétères, dans la mesure où l'accueil des uns est conditionné au rejet des autres.
À l'heure où la France va s'engager dans des bombardements sur la Syrie, la Russie renforce sa présence militaire sur le terrain. Est-elle prête à accepter l’effacement du dictateur pour faciliter la création, avec les Occidentaux, d’une vaste coalition contre l’État islamique ?
Généralisée en Europe, la « décentralisation » de la règle, du socle législatif vers les échelons locaux, les branches professionnelles ou l’entreprise, fait peser un risque de fragilisation des droits des salariés, même au sein de démocraties sociales solides comme l'Allemagne.
Riyad espérait mettre au pas les producteurs américains d’huile de schiste et reprendre rapidement le contrôle du marché pétrolier. Erreur ! Pour compenser la chute des cours, les producteurs n’ont jamais autant produit. Le marché souffre d’énormes surproductions et les cours du pétrole sont à 40 dollars le baril. La manne pétrolière s’est évanouie. Les dégâts financiers sont déjà considérables dans les pays producteurs, à commencer par l’Arabie saoudite.
La crise grecque menace l’avenir de l'euro, tandis que l’afflux de réfugiés met à mal un autre pilier de l’UE, Schengen. Les deux crises simultanées illustrent les ratés d’une intégration européenne bâclée.
Les yeux rivés sur la crise grecque, l'Europe n’y a pas pris garde : des craquements multiples sont intervenus cet été dans le système économique et financier mondial. « Tout le monde attend la crise à venir », dit l’économiste Thomas Coutrot. Le ralentissement chinois inquiète particulièrement.
La décision de Caracas d'expulser des Colombiens illégaux plonge les deux pays dans une crise diplomatique profonde. Cette rupture qui menace les pourparlers de paix avec les guérillas démontre le manque d'efficacité des organisations de coopération continentales.
Contrairement au fantasme brandi par l'extrême droite, la France ne risque pas d'être « submergée » par des flots de réfugiés. Sur les routes européennes de l'exil, le pays des Lumières a disparu des écrans radars. Même les francophones lui préfèrent l'Allemagne, la Suède ou la Grande-Bretagne, signe de l'attractivité de ces destinations.
Le tribunal de commerce de Marseille examinera le 25 septembre les quatre offres de reprise de la SNCM, dont deux nouvelles, sous l'œil de Bruxelles dont l'aval est indispensable.
La question de l’accueil des réfugiés, comme bien d'autres avant elle, divise à droite. Elle témoigne du fourre-tout idéologique qu’est devenu le parti dirigé par Nicolas Sarkozy.