Après la débâcle des municipales, François Hollande enregistre un nouveau désaveu, et le PS le plus mauvais résultat de son histoire. À gauche, les appels à une « autre politique » ont déjà fusé. Le chef de l’État organise une réunion de crise lundi matin à l’Élysée.
Dès son arrivée à l’Élysée, François Hollande avait promis de réorienter l’Europe et de sortir du face-à-face avec Angela Merkel. Le bilan est très mitigé. Mais le chef de l’État a réussi à renouer avec un pays crucial, froissé par Nicolas Sarkozy : la Pologne. Varsovie a cédé sur le détachement de travailleurs, Paris sur les gaz de schiste.
Quelle est cette Europe vue d'Espagne, qui, au sortir de la dictature franquiste, en avait tant rêvé? Une analyse de Ramón Lobo, grand reporter à El País pendant plus de vingt ans et aujourd'hui collaborateur d'InfoLibre, le partenaire espagnol de Mediapart.
La question a été escamotée durant la campagne: comment dompter les entreprises et multinationales qui évitent de payer des impôts ? Le Luxembourg, les Pays-Bas, l'Irlande, la Grande-Bretagne, la Belgique font tout pour attirer les rois de l'évasion fiscale. Les taux d'imposition peuvent y descendre jusqu'à 2 % !
Depuis son score de juin 2012, où Syriza obtenait près de 27 % des voix, la gauche radicale s'est imposée comme le deuxième parti grec. Pour Syriza, ce dimanche 25 mai, la bataille n'est pas qu'européenne: il y a aussi en Grèce les régionales et les municipales.
L’Assemblée nationale examine ce qu’il reste de la loi famille. En l’occurrence pas grand-chose. Manuel Valls a prévenu dès son discours de politique générale : il veut se concentrer sur les réformes économiques et temporiser sur les questions de société. Une partie du PS est convaincue que le mariage pour tous, promesse de François Hollande, a contribué à la débâcle des municipales.
Tout au long de la dernière semaine de campagne des européennes, Mediapart compare les programmes des principaux partis transnationaux et français. Premier volet : les ambitions institutionnelles et les propositions de réforme démocratique de l'Union.
À une semaine des élections européennes, les ténors du Parti socialiste (et du gouvernement) paraissent anticiper la casse et rêvent de reconstruction, comme s’ils voulaient se dé-hollandiser… Valls, Montebourg, Royal et Aubry sont à la manœuvre.