Quelques frémissements en avril dans la presse, la victoire annoncée de la coalition islamiste, et voilà tout. Présentées à la fin de l’année passée par la présidence comme le climax de l’évolution démocratique algérienne, les élections législatives de ce jeudi se situent en droite ligne des précédentes, autour d'une opposition docile.
Arrivé en deuxième position dimanche avec 16,7 % des voix, Syriza a été chargé de former une coalition gouvernementale. Son leader a rapidement renoncé, prenant acte de l'éclatement des partis. Il n'empêche, la percée de cette formation de gauche envoie un sérieux avertissement aux partisans de l'austérité.
François Hollande est arrivé en tête dans 333 des 577 circonscriptions. Il perce dans un certain nombre de villes de ténors de droite. De quoi inquiéter l'UMP pour les législatives. Ministres et responsables de la majorité sortante sont menacés dans une centaine de circonscriptions.
L'écart moins important qu'attendu entre François Hollande et Nicolas Sarkozy semble valider la stratégie d'extrême droite du conseiller Patrick Buisson. Plusieurs dirigeants UMP en sont convaincus.
En organisant des élections anticipées en septembre, un an avant le terme de la législature actuelle, le premier ministre Benjamin Nétanyahou cherchait à concrétiser sa bonne cote dans l’opinion israélienne, face à une opposition en décomposition. L'accord du Likoud avec Kadima a finalement dissuadé le premier ministre de convoquer ces élections.
Des dizaines de millions de Français auront vu ce dimanche soir 6 mai 2012 un immense espoir enfin à portée de main. Après dix-sept années de présidence de droite, après cinq années de sarkozysme destructeur, un homme de gauche parvient à l’Elysée. Mais cette victoire est marquée de fragilités évidentes. Une histoire nouvelle a débuté. Elle est incertaine.
Le nouveau président a réussi là où Jospin avait échoué en 2002, en assumant à la fois l’héritage de Pierre Mendès France et celui de François Mitterrand. Pour finalement correspondre à « un moment », celui d’un pays rincé par cinq ans de sarkozysme. Récit.
Le président sortant n’est pas parvenu à avoir le dessus dans ce « un contre un » qu’il attendait impatiemment, mercredi soir. Il est vite apparu sur la défensive, quand François Hollande a déroulé ses propositions et dressé un réquisitoire précis et sévère du quinquennat qui s'achève.
Une fin de quinquennat en apothéose ! En trois heures de débat face à François Hollande, Nicolas Sarkozy a accumulé, fidèle à lui-même, approximations et mensonges. Détail, et retour avec des chiffres et des faits sur les principaux thèmes de ce débat.
En se rendant de manière quasi-clandestine à Kaboul, un an après la mort de Ben Laden, Obama cherche à donner à la situation du pays un vernis favorable, dans la perspective du retrait progressif des soldats américains.