En Allemagne, la démission du président de la République fédérale, empêtré dans les affaires, soulage tout le monde. Pour le remplacer, Angela Merkel envisage de choisir avec l’opposition un candidat « d’union nationale ». Une analyse de Thomas Schnee, à Berlin
Imitant et prolongeant le modèle d'Hugo Chavez, Rafael Correa a fait voter plusieurs lois restreignant le liberté de la presse. Surtout, il attaque régulièrement les journalistes pour diffamation et les fait condamner à des sommes démesurées.
Sur fond d'Afrique des colonies, de vie lisboète disparue et de passion de jeunesse, Tabou, du Portugais Miguel Gomes (sortie le 5 décembre), raconte aussi l'amour des images en noir et blanc et des films muets. On a retrouvé le Paradis du cinéma.
Le plan de sauvetage de la Grèce est loin d’être adopté. Chaque jour, les Européens, emmenés par l’Allemagne, posent de nouvelles conditions pour débloquer son aide. Tout se passe comme si Berlin, jugeant le cas grec désespéré, voulait pousser Athènes hors de la zone euro. Le ministre allemand des finances a d’ailleurs reconnu que « l’Europe était bien mieux préparée qu’il y a deux ans » à une faillite de la Grèce.
Le président des Etats-Unis a présenté son projet de budget pour 2013. Même s'il n'a aucune chance d'être adopté en l'état, il balise le programme pour un second mandat où la réduction des déficits n'est pas la priorité. Et voilà même que Clint Eastwood s'en mêle...
La Ligue arabe appelle dorénavant à l'intervention de casques bleus en Syrie et entend saisir l'Assemblée générale de l'ONU. Mais en coulisses, les pays se divisent sur la stratégie à suivre : entre monarchies autoritaires à visées politico-religieuses, Etats post-révolutionnaires sous la pression de leurs populations, le rouleau compresseur du Qatar, la pression occidentale, la ligne est hésitante...
C'est la clé de voûte du programme économique du Front national : le retour au franc, sur la base d'un euro égale un franc. Une mesure qui semblait encore totalement exotique il y a trois ans, mais que la crise de l'euro, depuis mai 2010, a rendue un peu plus crédible. Décryptage.
Le protectionnisme est une valeur en hausse sur toutes les cases de l'échiquier politique français. Dernier exemple en date de cette problématique strictement hexagonale, les réactions indignées à l'ouverture par Renault d'une usine ultra-moderne à Tanger. Or c'est bien l'internationalisation de Renault qui a permis de sauver le groupe automobile français. Explications.