Devant le Parlement européen, le président de la Commission européenne s'est déclaré en faveur d'une «taxation des activités financières». Mais l'Europe reste très divisée. La bataille entre «experts» ne fait que commencer.
Il aura fallu près de quatre heures aux syndicats, mercredi 8 septembre, pour arrêter une nouvelle date de grève contre la réforme des retraites. Ce sera le 23 septembre, avant le passage du texte au Sénat. Deux semaines pour lever les hésitations des confédérations, leurs prudences et leur crainte d'être débordées.
A l'Assemblée nationale, mardi 7 septembre, le nom de Bettencourt n'a pas été prononcé une seule fois, lors de la première séance de questions d'actualité de l'année, par l'opposition. Tandis que «l'affaire» envahissait la rue.
Ragaillardis par le succès de la journée d'action du 7 septembre, qui a rassemblé près de trois millions de manifestants, selon les organisateurs, les syndicats pourraient maintenant décider d'une grande manifestation nationale le week-end du 18 septembre, pour faire monter la pression sur le gouvernement. Les organisations rêvent de rééditer le succès des mobilisations anti-CPE, en 2006.
Nicolas Sarkozy a sonné le rappel à droite pour cette journée de rentrée parlementaire et de mobilisation sociale. Si les troupes UMP sont apparues unies, mardi, à l'Assemblée nationale, en arrière-plan les divergences ne se sont pas envolées.
Le premier ministre britannique a fêté ses 100 jours cet été dans un concert de louanges. La rentrée s'annonce plus difficile entre deux scandales, un allié tourmenté et bientôt un nouvel adversaire travailliste.
Vous êtes perdu dans le dédale des négociations et des mesures? Mediapart fait le point. Pour au moins cinq raisons, la réforme des retraites contre laquelle des centaines de milliers de Français manifestent est injuste. Explications.
La reprise économique a des ratés, notamment aux Etats-Unis. Faut-il plus de relance budgétaire ou assainir les finances publiques pour rassurer les contribuables et les marchés? La prise de position du président de la BCE n'est pas anecdotique.
C'est le scénario-éclair dont rêve l'Elysée: un ministre accablé à l'Assemblée, une majorité très soudée derrière lui et finalement un vote facile de la loi sur les retraites... «Nous sommes dans la dernière ligne droite», veut croire Raymond Soubie, conseiller social du chef de l'Etat. A moins d'une très forte mobilisation dans la rue, mardi. Analyse.
Deux ans après le début de la crise financière, la BCE se retrouve devant le même casse-tête: le système bancaire européen est toujours aussi mal en point. Et l'institut monétaire européen doit tenir guichet ouvert aux banques pour se substituer à un marché interbancaire défaillant.