Le RN tente de rassurer marchés et patrons en abandonnant le volet social de son programme. Mais le cœur de la vision économique du parti d’extrême droite reste bien la « préférence nationale » et la répression du monde du travail.
Auditionnés par les lobbys patronaux, les partis candidats aux élections législatives ont reçu un accueil très variable. Plein soutien au ministre des finances Bruno Le Maire, crispations face au Nouveau Front populaire d’Éric Coquerel et Boris Vallaud, et circonspection devant le couple baroque et xénophobe Ciotti-Bardella.
La campagne de propagande pro-Bardella conduite par les médias audiovisuels du groupe Bolloré, qui a déjà joué le marionnettiste d’élections en Afrique, pose un défi inédit aux organes de contrôle.
Le parti d’extrême droite tente toujours de polir son image, poursuivant sa logique de dédiabolisation. Mais qu’on ne s’y trompe pas : les étrangers seront l’une de ses premières cibles s’il arrivait au pouvoir, et ses propositions en matière migratoire restent anticonstitutionnelles, inhumaines et racistes.
Le récit d’une économie menacée par la crise politique oublie que la crise économique structurelle que traverse la France est à l’origine de la situation politique. Et de la structuration du paysage électoral.
Marquée par le déclenchement de la guerre au Proche-Orient, l’année universitaire a vu le nombre de signalements augmenter. Plusieurs directions pointent une difficulté à qualifier un acte d’« antisémite » et un manque d’informations « sur l’issue de la procédure pénale ».
Malgré une gestion calamiteuse des finances publiques, il restait une force dans le pays : la stabilité de ses institutions. En provoquant des élections législatives anticipées, le chef de l’État a détruit en une semaine la position de la France sur les marchés et en Europe.
Plusieurs associations de soutien au peuple palestinien et des partis de gauche demandent que les mêmes sanctions que celles imposées à la Russie soient appliquées aux athlètes israéliens. Le CIO est pour l’instant inflexible.
Dans des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, l’Italie ou la France, où l’extrême droite a grimpé lors du scrutin du 9 juin, la question migratoire a été largement instrumentalisée, sur fond de désinformation et de discours de haine.
Présenté le 14 juin, le programme économique de l’alliance de gauche est classiquement social-démocrate : il met l’accent sur le rôle de l’État, la lutte contre les inégalités et le détricotage des réformes macronistes.