Présenté le 14 juin, le programme économique de l’alliance de gauche est classiquement social-démocrate : il met l’accent sur le rôle de l’État, la lutte contre les inégalités et le détricotage des réformes macronistes.
Après les revers subis par Macron et Scholz aux européennes, la cheffe post-fasciste du gouvernement italien reçoit en position de force les dirigeants des principales puissances occidentales et du Japon. L’aide à l’Ukraine, Gaza et la rivalité économique avec la Chine dominent les débats.
Jordan Bardella ne veut plus abroger la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, revenant sur une promesse du mouvement d’extrême droite. Une nouvelle preuve du glissement néolibéral du programme économique du RN qu’il n’assume pas encore clairement.
Trois jours après la dissolution, les réunions et autres AG se multiplient et débordent de nouvelles recrues. Mais dans l’attente des investitures et du programme commun, toujours en négociation, tout le monde avance dans le noir.
En jetant la droite dans les bras du RN, Éric Ciotti rompt avec l’histoire politique de son camp et menace son propre parti d’implosion. Mais il assure sa réélection et entrevoit enfin la perspective de devenir ministre. Le pire de la politique.
Après une première journée de négociations, les anciens partis de la Nupes ont annoncé être parvenus à poser « les fondations » d’un accord pour « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour », en comptant sur un élargissement à la société civile.
Après les élections européennes, qui ont vu les partis d’extrême droite progresser dans presque tous les pays, Matthijs Rooduijn, chercheur néerlandais en science politique, analyse les ressorts de cette nouvelle poussée à l’échelle du continent.
Toutes ces heures d’antenne passées à banaliser l’extrême droite n’ont pas été vaines. La victoire éclatante du Rassemblement national aux européennes est aussi celle de CNews et des médias Bolloré. Lundi, Pascal Praud et Cyril Hanouna n’ont pas boudé leur plaisir.
Marqué par un nouveau record pour l’extrême droite et un recul très net du camp présidentiel, le scrutin du 9 juin aura aussi montré les limites sociologiques des forces de gauche, qui entendent reconstituer leur union pour éviter une déroute le 30 juin prochain.
En Nouvelle-Calédonie, mais aussi en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane, la dissolution de l’Assemblée a pour effet immédiat de figer revendications indépendantistes et velléités d’émancipation, aggravant ainsi la crise démocratique qui touche de longue date ces territoires.