Lorsqu’il était à la tête du ministère des armées, le désormais premier ministre a fidèlement mis en œuvre la feuille de route d’Emmanuel Macron. Quitte à endosser sans réserve les aspects les plus problématiques de la politique internationale du président français.
Décidé à garder le pouvoir malgré l’absence de majorité, Emmanuel Macron a pioché dans son premier cercle pour remplacer François Bayrou. En nommant le ministre des armées sortant, il choisit de propulser une figure appréciée par Marine Le Pen pour mieux assurer sa survie politique.
Le gouvernement israélien a décidé de raser Gaza-ville avant sa conquête terrestre. L’aviation abat les tours résidentielles les unes après les autres. Les habitants, sommés une fois de plus de se déplacer, ne savent pas où aller. Mediapart a recueilli le récit de ces jours incertains.
À l’issue d’une élection serrée qui a vu les soutiens du gouvernement sortant perdre du terrain, le travailliste Jonas Gahr Støre devrait tenter de composer un gouvernement minoritaire. Le Parti du progrès, xénophobe et libertarien, devance largement les autres partis de droite.
La candidature d’Olivier Faure à Matignon a au moins permis aux socialistes de retrouver en quelques jours leur unité ainsi qu’une identité politique et stratégique. Mais si le PS revient provisoirement au centre du jeu, c’est aussi au prix de son isolement à gauche.
Jean-Michel Aulas a enregistré ce jeudi un soutien de choix en vue des municipales. Laurent Wauquiez a officialisé le fait que l’ex-patron de l’Olympique lyonnais bénéficiera d’une union avec la droite. Mais est-ce vraiment un cadeau ?
La vidéo pirate d’une discussion entre Thomas Legrand et Patrick Cohen avec deux cadres du Parti socialiste sur Rachida Dati place les deux éditorialistes dans la tourmente. La ministre a demandé des mesures à France Inter, renouant avec son interventionnisme sur le service public, tandis que l’extrême droite se régale de l’affaire.
Le récit dominant tente de faire de l’économie française une victime innocente de la crise politique. Elle est en réalité la source de l’instabilité politique et de la profonde crise démocratique que traverse le pays.
Depuis l’annonce du vote de confiance, pas un jour ne passe sans que le premier ministre ne prenne la parole dans les médias. Une stratégie, usée jusqu’à la corde, destinée à installer son récit de la crise politique. Et ça marche, puisque les éditocrates semblent largement partager son catastrophisme sur l’état des finances publiques.
Pour réformer l’aide médicale d’État, le gouvernement a préparé deux décrets qui excluent de tout accès aux soins des dizaines de milliers de personnes étrangères en situation irrégulière. Les victimes les plus nombreuses seraient les femmes.