Grâce aux milliards d’euros libérés par Berlin pour la modernisation de son armée, le premier industriel allemand de la défense, spécialiste des chars, canons et munitions, engrange d’énormes bénéfices. Au point de devenir un partenaire incontournable du pouvoir politique.
Le parti du milliardaire, ANO, a réalisé le meilleur score de son histoire. Il renvoie dans l’opposition la coalition des droites pro-européennes, qui paie les inquiétudes sur le niveau de vie et la guerre sur le sol européen. La gauche, elle, a disparu.
Pour éviter une chute inéluctable, le premier ministre a annoncé qu’il renonçait à l’usage de l’article 49-3. Une première pour un gouvernement minoritaire et une manière habile de gagner quelques semaines. Les réactions perplexes des oppositions l’ont toutefois confirmé : la censure guette toujours.
Un mois après la démission du premier ministre, les membres du Parti libéral-démocrate ont élu samedi 4 octobre Sanae Takaichi pour lui succéder. Elle propose une coalition avec le parti conservateur et l’extrême droite.
Deux économistes à la renommée mondiale se sont invités à l’Assemblée nationale pour soutenir la taxe portée par leur confrère Gabriel Zucman. Ils se sont attelés à démystifier les fantasmes du camp du capital autour de cet impôt qui leur paraît plus que nécessaire.
Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
L’intersyndicale appelle les travailleurs à faire grève et à défiler partout en France, jeudi 2 octobre, contre le budget à venir du premier ministre Sébastien Lecornu. À quelques jours de son discours de politique générale, les syndicats comptent bien lui mettre « la pression » dans la rue.
Depuis minuit, les services fédéraux sont à l’arrêt. Loin de s’inquiéter de ce « shutdown », le président états-unien a décidé d’en faire une arme pour abattre le camp adverse et les derniers pouvoirs qui font obstacle à sa volonté d’un pouvoir sans limites.
La Cour des comptes a publié un rapport définitif sur le coût et l’impact économique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Et c’est peu dire que le bilan est peu reluisant… contrairement à ce qui avait été promis.
Dans les Marches, que l’opposition à Giorgia Meloni, partie unie, jugeait gagnables, la droite l’a emporté nettement. L’abstention a beaucoup augmenté et la défaite des partis de gauche renforce la position de la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir.