En émettant l’idée de priver les personnes sans enfants de la prime de Noël, le gouvernement relance subrepticement l’idée d’une hiérarchie entre celles et ceux qui procréent et les autres. Et fait proliférer des idées chères à l’extrême droite.
Le président des États-Unis accuse le Nigeria de ne pas agir pour arrêter les massacres de chrétiens. Une allégation qui ne repose sur rien de concret, fruit d’un intense lobbying mené depuis des années par l’extrême droite états-unienne et par de nombreuses organisations chrétiennes.
Face à la pression grandissante de l’Alternative pour l’Allemagne, les chrétiens-démocrates du chancelier Friedrich Merz se déchirent sur le maintien d’un cordon sanitaire strict. Leur aile droite penche vers des formes de collaboration avec un parti sous surveillance du renseignement.
Un pied dans les alliances occidentales et un autre du côté de la Russie, le premier ministre hongrois est condamné au grand écart, dans un contexte international tendu. Vendredi, il sera à Washington pour arracher une exemption aux sanctions sur le pétrole russe.
Entre délais contraints et équilibres politiques insaisissables, rien ne dit que le PLFSS sera voté avant la date butoir du 13 novembre. Son examen a débuté par de vifs débats sur les recettes. Une hausse de la CSG sur le capital a été adoptée.
Le géant chinois de la fast-fashion Shein, qui outrepasse régulièrement la loi, s’implante au BHV, propriété de Frédéric Merlin, qui fait sa fortune sur le dos de fournisseurs qu’il ne paie pas. Un partenariat révélateur de la décrépitude du monde économique.
Mark Carney, le successeur de Justin Trudeau, a présenté mardi 4 novembre son premier budget, fondé sur le soutien public au capital et aux armées, financé en partie par des économies sur les services publics. La preuve des limites de toute alternative « centriste » au trumpisme.
Obtenue sur une rupture dans les relations franco-algériennes, la première victoire parlementaire du Rassemblement national souligne combien l’ascension de l’extrême droite vers le pouvoir est portée par la résurgence, bien au-delà de ses rangs, d’une question coloniale que la France n’a toujours pas soldée.
Coups et blessures, incitation à la haine, apologie du IIIe Reich : les infractions sont en constante augmentation. Dans une lettre ouverte, près de 80 personnalités demandent au gouvernement autrichien de se mobiliser davantage pour y remédier.
De nombreuses mesures d’économies, visant les Français les plus modestes, ont été supprimées. Le décalage de la réforme des retraites a été voté. Mais les recettes manquent et l’austérité se confirme pour l’assurance-maladie. Nouveau débat la semaine prochaine.