François Bayrou se voit en successeur de Pierre Mendès France, marquant la vie politique future par son court passage à Matignon. Un rêve qui ne repose sur aucun élément de réalité, tant son prédécesseur avait éthique et conviction pour boussoles.
Le PS et le RN ayant annoncé qu’ils voteront contre la confiance au premier ministre, ses chances sont quasi nulles de rester au pouvoir. Sous pression d’une possible dissolution, les forces politiques commencent à manœuvrer pour préparer la suite.
Une des hypothèses permettant d’expliquer la question de confiance posée le 8 septembre par le premier ministre est la recherche d’une pression des marchés financiers pour imposer une politique d’austérité. Mais la manœuvre est loin d’être gagnée.
En convoquant l’Assemblée pour lui poser la question de confiance le 8 septembre sur la question générale de la dette, le premier ministre tente d’éviter un débat sur la politique économique menée depuis 2017 et de réduire le mouvement social à une force de chaos. Mais son pari est très risqué.
Un an avant les élections de mi-mandat, qui pourraient donner à la Chambre des représentants une majorité démocrate, Trump a obtenu samedi 23 août un redécoupage favorable des circonscriptions au Texas. La Californie, démocrate, riposte en élaborant un projet similaire.
Tout était différent cette année à Jackson Hole. La réunion annuelle des banquiers centraux s’est transformée en une longue cérémonie des adieux. Au président de la Réserve fédérale, harcelé par Donald Trump et qui ne reviendra plus, mais aussi au monde d’avant. L’ère de la toute-puissance des banques centrales est révolue.
Le PIB allemand s’est contracté de 0,3 % au deuxième trimestre, bien plus qu’initialement prévu. Le pays reste englué dans une profonde crise industrielle. Celle-ci met en cause le modèle exportateur qui est le sien depuis des décennies.
L’économie norvégienne a rebondi en début d’année 2025. Mais, à la veille des élections législatives le 8 septembre, la question de son avenir, au-delà de la manne pétrolière, agite la classe politique.
Les troupes terrestres israéliennes ont commencé leur conquête de la ville de Gaza. Les habitants attendent le dernier moment pour quitter leurs quartiers, refusant de nouvelles errances vers un sud déjà surpeuplé.
Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères, a assuré à la télévision que la guerre menée depuis 2014 n’avait pas pour objet d’annexer des territoires en tant que tels. À travers sa prétention à défendre les « Russes » d’Ukraine, c’est de la totale domination du pays qu’il s’agit.