Emmanuel Macron se targue d’avoir créé plus de deux millions d’emplois depuis 2017 grâce à sa politique de l’offre, gage de prospérité économique, selon lui. Mais la réalité est bien plus mitigée et périlleuse socialement.
La reconnaissance d’un État palestinien possède une forte connotation symbolique. Mais elle a également des significations politiques et pourrait déboucher sur des mesures concrètes.
L’annonce par le groupe de pneumatiques auvergnat qu’il verserait désormais des « salaires décents » à ses salariés a suscité l’enthousiasme de Bruno Le Maire. Mais la mesure est tout sauf émancipatrice, car il s’agit plutôt d’une forme élargie de chantage à l’emploi.
L’audit commandé par l’ONU sur la neutralité de l’agence chargée des réfugiés palestiniens indique qu’Israël n’a pas fourni les preuves de ses accusations de collusion avec les groupes terroristes. Il remarque cependant qu’il existe en son sein des « problèmes de neutralité ».
Le thème est en passe de dominer la campagne européenne : l’union des capitaux est présentée comme le seul outil susceptible de contrer le grand décrochage de la zone euro par rapport aux États-Unis. Ce concept flou donne une fois de plus l’impression que des dirigeants avancent masqués pour au final priver les États d’autonomie fiscale et budgétaire.
Alors que la confrontation entre Israël et l’Iran a connu une nouvelle escalade ce vendredi, les États arabes de la région cherchent à maintenir l’équilibre entre leur relation avec l’État hébreu, en voie de normalisation, et les liens qu’ils ont renoués avec l’Iran.
Avec autant d’électeurs qu’aux dernières législatives, le scrutin du 9 juin dira bien quelque chose des rapports de force politiques. Les élections européennes, même si elles sont de « second ordre », ont parfois été le théâtre de changements durables dans le système partisan français.
Auditionné par le Medef aux côtés de six autres candidats aux élections européennes, Jordan Bardella a tenté de séduire le patronat. Quitte à tourner casaque par rapport à ce que sa formation d’extrême droite prônait en matière d’économie il y a peu.
Téhéran s’est empressé de minimiser l’importance de l’attaque du vendredi 19 avril. La menace d’une escalade avec Israël renforce encore la militarisation de la République islamique et la montée en puissance des Gardiens de la révolution. La répression est toujours plus lourde contre les femmes et la dissidence. Cet arsenal cache mal une réalité : le Guide suprême Ali Khamenei est nu.
Le premier ministre a prononcé jeudi un discours censé incarner le « sursaut d’autorité » du gouvernement, faisant de grossiers clins d’œil à l’électorat de droite et d’extrême droite. Pour avoir des mesures concrètes, applicables et financées, il faudra attendre deux mois.